• Levée de fonds : les limites pour une start-up
cubecube
Financement

Levée de fonds : les limites pour une start-up

September 6, 2022

Julien Zerbib
levée de fonds

La levée de fonds constitue-t-elle réellement la panacée pour une start-up ? Même s’il semble avoir le vent en poupe quand on parle de jeunes entreprises innovantes, ce mode de financement comporte toutefois ses limites. Faisons le point sur les motivations et moments pour opérer une levée de fonds ainsi que sur ses inconvénients. Enfin, nous vous expliquons quelles autres solutions envisager pour accompagner la croissance de ce type d’entreprises.

📒 Sommaire

1️⃣ - Pourquoi faire une levée de fonds en start-up et quand ?

2️⃣ - Quels sont les inconvénients de l’apport en capital ?

3️⃣ - Limites de la levée de fonds : quelles alternatives ?

1 - Pourquoi faire une levée de fonds en start-up et quand ?

Quels sont les objectifs poursuivis par les entrepreneurs qui recherchent des investisseurs afin de réaliser une levée de fonds ? Dans quelles circonstances intervient cette stratégie financière ? On vous explique.

1.1 - Manque d’autofinancement pour démarrer l’entreprise

À la création de la société, il ne s’agit pas de rechercher des millions d’euros, mais suffisamment de cash pour mettre au point le service ou produit à commercialiser. À cette étape, le fondateur élabore son business plan. Il réunit des capitaux propres comme l’autofinancement ainsi que les fonds que peut apporter la famille ou les amis, le Love Money. Il vérifie aussi les aides auxquelles il peut prétendre en France.

Mais cet argent ne suffit pas toujours pour lancer le projet. En outre, les banques restent frileuses à cette étape de l’entreprise. Intervient alors la recherche d’un investisseur extérieur, plateforme spécialisée ou business angel. La levée de fonds apporte ainsi le cash indispensable pour l’amorçage.

1.2 - La levée de fond au-delà de l’amorçage du business

Après l’étape de mise au point des produits ou services à vendre, les jeunes entreprises innovantes doivent ensuite gérer la croissance. Le développement de l’activité exige des dépenses publicitaires, marketing et commerciales. Donc, avant d’encaisser le premier euro, la start-up dépense. Souvent, elle s’oriente alors vers une nouvelle levée de fonds. Business plan, pitch et executive summary sont de mise à nouveau. On parle de levées de fonds en seed puis de série A, série B, série C, etc.

1.3 - Renforcer les capitaux propres pour accéder aux aides

Une autre raison qui conduit les start-ups à réaliser des levées de fonds peut être la nécessité d’augmenter leurs capitaux propres. Certaines aides ainsi que des financements publics se calculent effectivement selon le niveau de fonds propres. Par exemple, BpiFrance exige un minimum de levée de fonds de 200 000 euros pour octroyer un prêt d’amorçage investissement.

2 - Quels sont les inconvénients de l’apport en capital ?

La levée de fonds consiste donc à apporter du cash par la prise de capital d’investisseurs. Même si ce mode de financement semble répondre à des besoins précis pour une phase spécifique de développement, il comporte ses limites.

2.1 - Lever de l’argent ne signifie pas obligatoirement réussir

Les créateurs d’une start-up doivent concentrer l’essentiel de leur énergie sur le business et leur produit ou service ainsi que sa rentabilité. S’inquiéter du marché et de la valeur perçue par le client, voilà le plus important. Combien de jeunes entreprises innovantes lèvent des millions d’euros et gaspillent leur argent sans mesurer leur cash burn c’est-à-dire la consommation de leur trésorerie ?

2.2 - Dilution du capital : entrée d’investisseurs comme actionnaires

L’inconvénient majeur de la levée de fonds pour une start-up réside dans la dilution du capital. En faisant appel à des investisseurs, la jeune entreprise leur donne accès au capital. Le pouvoir des fondateurs se réduit. Si les opérations se renouvellent, à chaque tour de table, en seed, série A, série B, etc., la dilution augmente à chaque phase. Ce processus comporte le risque de perdre le pouvoir dans l’entreprise créée par les actionnaires d’origine.

2.3 - L’entrepreneur envisage-t-il vraiment la revente des actions ?

Bâtir un business innovant, parvenir à commercialiser ses produits et séduire des clients, c’est motivant et challengeant. Mais un tel entrepreneur accepte-t-il que l’investisseur qui met des fonds dans sa start-up souhaite valoriser sa participation sous 5 à 7 ans en revendant ses titres ? Est-il disposé à changer d’actionnaires si vite ? C’est pourtant le risque qui l’attend avec les levées de fonds. La valorisation financière reste en effet l’objectif premier des investisseurs professionnels.

3 - Limites de la levée de fonds : quelles alternatives ?

Des solutions existent pour éviter les inconvénients de levées de fonds multiples. Examinons deux modes de financement pour asseoir la croissance d’une start-up, après les étapes de création et de mise au point des services ou produits à vendre.

3.1 - L’autofinancement de la croissance en mode bootstrapping

La stratégie de bootstrapping consiste à autofinancer le développement de l’entreprise sans recourir à des fonds externes. C’est donc une croissance basée sur ses propres moyens et sur la rentabilité dégagée par la société. C’est possible, mais c’est souvent un processus long.

3.2 - L’emprunt bancaire classique

Après une première levée de fonds en pré-seed, l’entreprise peut tenter d’obtenir un crédit bancaire traditionnel sur la base d’un business plan qui étaye bien le projet. Les banques peuvent accompagner la croissance d’une start-up à ce stade. Toutefois, elles exigent la production de garanties ainsi que de plusieurs bilans comptables.

3.3 - Le revenue-based financing, un financement alternatif nouveau

La croissance d’une jeune entreprise innovante de la French Tech nécessite du cash pour faire face aux dépenses marketing ou publicitaires ainsi que pour embaucher les premiers salariés.

a - Qu’est-ce que le revenue-based financing (RBF) ?

Heureusement, un mode de financement alternatif existe, sans dilution ni garantie personnelle. Simple et rapide à obtenir, il apporte des solutions financières aux start-ups en mal de trésorerie pour se développer. C’est le revenue-based financing  ou RBF. Directement venu des États-Unis, il est désormais accessible en France. Des organismes spécialisés l’octroient en analysant la capacité des entreprises à rembourser ce crédit court terme selon leurs revenus futurs.

b - L’offre d’Unlimitd pour financer la croissance en start-up

Unlimitd propose ce type de financement aux entreprises comme les start-ups, SaaS ou e-commerce. En réalisant votre demande en ligne sur notre plateforme, vous pouvez obtenir en moins de 48 heures entre 10 000 et 250 000 euros de crédit court terme. Notre financement évite les inconvénients de la levée de fonds (la dilution) comme de l’emprunt bancaire (garantie personnelle). Le RBF ne comporte pas de frais cachés et présente de la flexibilité, car vous adaptez les remboursements à vos revenus.

La levée de fonds ne constitue pas le seul moyen de financer le développement d’une jeune entreprise innovante. Afin d’éviter les inconvénients qu’elle présente, le créateur de start-up peut se tourner vers l’alternative que constitue le revenue-based financing. Prenez contact avec Unlimitd pour évaluer le financement de votre projet.


September 6, 2022

Julien Zerbib
cubecube

Autres articles