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Obligation vs Action, nous comparons ces deux notions

March 19, 2023

Julien Zerbib
obligation vs action

Qu'est-ce qu'une obligation en finance ?

L’obligation est une classe d’actif très répandu dans le monde de l’investissement boursier. Dans cet article, nous vous aiderons à en comprendre tous les aspects et nous le comparerons à l’action, un autre instrument financier. Il est important de bien distinguer les deux pour comprendre la stratégie financière des entreprises. Que vous soyez un investisseur (prêteur) ou que vous envisagiez d’émettre des actions ou obligation (côté entreprise), suivez le guide !

Obligation vs Action en résumé 💡

Le fait d’émettre des obligations donne lieu à des coupons. Ces coupons sont, en fait, des intérêts. Pour rappel, contrairement à l’action, vous ne permettez pas aux investisseurs d’acheter une part de votre capital. Il n’y a donc pas de dividendes à la clé. L’avantage est aussi de ne pas diluer votre capital, autrement dit vous gardez le contrôle. Le taux du coupon dépend donc du taux d’intérêt. Il existe également des obligations à coupon zéro. Celles-ci ne donnent lieu à aucun intérêt durant toute leur durée de vie.

  • Une obligation d’Etat ou bons du Trésor, qui engendre une dette souveraine ;

  • Une obligation d’entreprise, qui engendre une créance, une dette de la société émettrice ;

  • Des obligations convertibles en action, (à condition d’avoir un rattachement à un droit de conversion).

Comment fonctionnent les obligations ⚙️ ?

Il s’agit du même système qu’un emprunt bancaire. L’investisseur va effectuer un placement en direct ou passer par des intermédiaires comme des OPCVM ou ETF d’agences de notation ou de trackers obligataires. Ces derniers vont sélectionner les obligations, qu’elles soient d’Etat ou d’entreprise.

Par la suite, la société émettrice du titre obligataire va établir un taux d’intérêt nominal (ou coupon) qui va s’ajouter au remboursement de la valeur nominale, ou capital avec une échéance. Pour cela, l’obligation, en finance, est considéré comme un titre à revenu fixe.

Un emprunt obligataire fait partie des instruments financiers qui comportent extrêmement peu de risques pour l’entreprise qui prête. En effet, la société émettrice est soumise au remboursement de ces titres de créances, quel que soit le taux d’intérêts. Aussi, en cas de faillite du débiteur, le créancier ou les créanciers sont prioritaires sur les actionnaires en ce qui concerne le remboursement de dettes.

Où vend-on des obligations 🌍 ?

Plusieurs options s’offrent à vous lorsque vous souhaitez émettre des obligations. Cela se fait bien entendu sur un marché confrontant l’offre (les emprunteurs) et la demande (les investisseurs).

Le marché primaire :

c’est en quelque sorte le marché des émissions, l’endroit où les actions et obligations sont émises pour la première fois. Ce marché est peu accessible aux particuliers, il est principalement adapté aux investisseurs institutionnels.

Le marché secondaire :

Tout comme dans l’automobile, ce marché peut s’apparenter à celui de l’occasion. C’est un lieu d’échange des obligations déjà émises. Les particuliers ont beaucoup de mal à accèder à ce marché, notamment pour des raisons techniques. Ils passent donc par des intermédiaires (ETF, OPCVM, Trackers…)

Quels sont les risques d’une obligation ? ⚠️

L’obligation en finance est loin d’être dénuée de risque. Tout d’abord, il est à savoir que des titres obligataires à haut rendement sont nécessairement plus risqués que d’autres classes d’actifs (la rentabilité récompense toujours le risque en finance).

Ce risque est dû à la qualité de l’émetteur de l’obligation (est-ce que l’entreprise fait face à des difficultés ?). Le risque est donc celui d’un défaut de paiement ou d’une incapacité à rembourser partiellement ou intégralement la dette contractée. L’investisseur prend alors un risque de perte totale ou partielle de son capital.

L’obligation, le financement des grosses sociétés 🏛

C’est un moyen de financement tout indiqué pour les grosses entreprises qui entrent en bourse ou sont déjà cotées. En revanche, il ne convient pas aux PME ni aux startup qui cherchent à lever des fonds pour optimiser leur trésorerie ou financer leur croissance en seed, pré-seed, série A et série B. De nombreuses autres alternatives plus adaptées existent comme les prêts bancaires, les fonds de dette, les business angels ou encore les prêts de trésorerie sans garantie (prêts RBF).


March 19, 2023

Julien Zerbib
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