Unlimitd | Définition d'un e-commerçant

Le business des ventes en ligne connaît une forte croissance depuis quelques années en France. Voici la définition d’un e-commerçant ainsi que les caractéristiques de son activité. Découvrez aussi le vocabulaire clé de ce métier qui s’exerce sur le Web.

E-commerçant : définition

L’e-commerçant est un entrepreneur qui exerce son activité sur le Web. Il propose aux clients en BtoC ou BtoB d’acheter des produits ou services, disponibles à la vente sur son site internet. S’agissant de transactions commerciales, les opérations recouvrent donc la vente, la livraison ainsi que le paiement, même s’il existe plusieurs typologies d’entreprises e-commerce.

Quelles sont les caractéristiques de l’activité d’un e-commerçant ?

Par comparaison au métier de vendeur en boutique, celui d**’e-commerçant présente les particularités ou avantages suivants** :

marché immense avec la possibilité élevée d’attraction des clients par rapport à une zone de chalandise physique, éventuellement hors du territoire français ;
pas de déplacement des clients dans un magasin ;
optimisation du coût logistique pour livrer les achats en ligne ;
coûts réduits du fait de l’absence de surface physique de vente ;
capacité à dégager des marges supérieures du fait des charges réduites ;
une relation commerciale dématérialisée qui diffère du parcours client en magasin (acquisition, qualité de l’UX ou expérience utilisateur, réassurance, service après-vente, etc.).

E-commerçant : définitions et termes clés du métier

Un e-commerçant exerce son activité dans un environnement spécifique. Il utilise des termes propres au monde de la vente en ligne.

Commerce électronique

Ce modèle de business en ligne regroupe toutes les transactions commerciales réalisées à distance grâce à des interfaces électroniques entre acheteurs et vendeurs. C’est désormais le principal moyen de vente à distance (ou en ligne), par opposition aux magasins physiques.

Acquisition client et conversion

Les e-commerçants doivent tout d’abord attirer les consommateurs sur leurs sites. La publicité ne consiste évidemment pas à afficher des panneaux publicitaires dans une ville ou à s’inscrire dans un annuaire local. Elle s’effectue aussi sur le Web, comme pour les ventes. Il s’agit donc de convaincre le visiteur de réaliser des achats en ligne, sans se déplacer. Diverses techniques de tunnel de vente sont utilisées à cet effet. On parle de conversion.

Publicité en ligne payante ou SEA

Les budgets marketing des entreprises e-commerce servent à réaliser des campagnes publicitaires avec des outils comme Google Ads ou Facebook Ads. L’e-commerçant met en avant des produits et paie pour cette publicité selon un taux par clic défini pour chaque produit de la campagne. Cette publicité payante porte le nom de SEA pour Search Engine Advertising. Les annonces payantes se positionnent sur les moteurs de recherche en début de page lorsque l’internaute frappe le bon mot-clé visé par les Ads.

Référencement naturel ou SEO

Cette forme de publicité gratuite s’appelle SEO pour Search Engine Optimization, soit l’optimisation par les moteurs de recherche. Elle correspond au référencement naturel de mots-clés importants sur Google principalement, et autant que possible dans le top des positions. Cette solution d’inbound marketing s’effectue sans campagne publicitaire. C’est une stratégie à long terme par opposition au SEA. Elle se travaille par les données du site internet, fiches catégories, fiches produits, blog, pages de prestations, etc.

Fiche produit

Elle sert à mettre en avant chacun des articles disponibles à la vente sur le site internet de l’entreprise en ligne. Description détaillée, caractéristiques techniques, photos, conseils, l’e-commerçant en soigne la présentation.

Fiches catégorie

Cette fiche correspond à toute une famille de produits qui présentent des caractéristiques communes. Par exemple, pour un vendeur de meubles, il peut s’agir de la catégorie « table » ou « chaise ». L’e-commerçant prend grand soin à travailler le SEO de ces fiches, car ce sont elles qui vont prioritairement se positionner sur le moteur de recherche.

Il peut utiliser aussi des sous-catégories comme « chaises de cuisine ». L’internaute frappe d’abord cette expression plutôt qu’une référence d’article précise de l’entreprise du type « chaise style scandinave blanc éclatant type hévéa — marque XYZ ». L’e-commerçant a plus de chance de se positionner sur le moteur de recherche avec des fiches catégories qu’avec des fiches produits.